13 Octobre 2011
Le moral des dirigeants de PME baisse dangereusement, selon le dernier baromètre de KPMG et la CGPME, paru le 10 octobre, sur le financement et l'accès au crédit des PME. La "prudence" actuelle des banques risque de mettre en péril leurs besoins de financements.
Source : LEntreprise.com
85 % des patrons de PME sont inquiets pour l'économie française, ce qui traduit une forte remontée (+9 points par rapport à juin 2011). Craignant (à 45 %) de voir leur chiffres d'affaires baisser, ils déplorent des problèmes de trésorerie ou de financements (29%, plus 3 points) et , dans une moindre mesure (6%, +3 points) des difficultés avec leurs assureurs crédit.
Les effets de la crise boursière sur leurs relations avec les banques est le point marquant du baromètre : trois dirigeants sur dix estiment que la situation économique mondiale a un impact négatif important sur les conditions de crédit auprès de leurs banques, et 26 % se restreignent, de ce fait, dans leurs investissements et leurs demandes.
85 % des patrons de PME sont inquiets pour l'économie française, ce qui traduit une forte remontée (+9 points par rapport à juin 2011). Craignant (à 45 %) de voir leur chiffres d'affaires baisser, ils déplorent des problèmes de trésorerie ou de financements (29%, plus 3 points) et , dans une moindre mesure (6%, +3 points) des difficultés avec leurs assureurs crédit. Les effets de la crise boursière sur leurs relations avec les banques est le point marquant du baromètre : trois dirigeants sur dix estiment que la situation économique mondiale a un impact négatif important sur les conditions de crédit auprès de leurs banques, et 26 % se restreignent, de ce fait, dans leurs investissements et leurs demandes.
Pourtant, les besoins en financement continuent d'augmenter : 66% des patrons interrogés affirment en avoir au moins un, dont 42% pour financer des investissements et 33 % pour leur exploitation.
Les évolutions fiscales de l'été dernier ne les incitent pas plus à l'optimisme : pour 19% d'entre eux, la diminution supplémentaire de 10% d'économies d'impôts sur les niches fiscales aura un impact négatif sur les décisions d'investissements, 73% estimant qu'elle sera neutre.